CERET EN 1647

LES REMPARTS DE CERET

En 1647, le seigneur François de la Massa, Comte de Plaisance, reconnu Céret comme place forte, avec ses 9 tours, murailles, créneaux, portes fortifiées et pont-levis. Des épais remparts surmontés d’un chemin de ronde reliaient entre elles « la Torra d’en Panne », « la Torra d’en Grau », « la Torra d’en Faliu », « la Torra des Portelles », « al Portal del Barri », « al Portal d’en Santol », « al Portal d’en Trilles », « al Portal del Pountet », « al Portal de la Fusteria ».

De nos jours il ne reste plus que les tours de la place du Barri (de la République), celles de la place Picasso, dont l’une d’entre elles a été tronquée par les boulets de canons lors d’une guerre avec les espagnols et la plus cachée, celle de la rue des Portelles.
Les gravats de ces démolitions permirent de combler les fossés des remparts et le ravin ce qui permit de créer la place de la fusterie qui de nos jours est devenue la place des tilleuls.
Les premières mentions de Céret apparaissent au IXe siècle.
La ville se développe dès cette époque autour de la cellera, zone sacrée et noyau urbain primitif de trente pas autour de l’église.
Aux XIe et XIIe siècles, une première extension est construite au sud, englobant l’actuelle place de la fontaine des neuf jets. Au XIIIe siècle, la zone intramuros est construite.
Avant le XIVe siècle, la ville était limitée à l’est par un ravin lui donnant une posture défensive naturelle. Ce ravin est comblé vers le début du XIVe siècle, un nouveau quartier est construit sur l’emplacement contemporain des arcades.
A partir du XIXe siècle, la ville s’embellit. Elle détruit ses remparts ou les transforme en maisons et hôtels particuliers. Elle aménage un espace de promenade sous les platanes nouvellement plantés, la Passejada.