ERMITAGE SAINT-FERREOL
A 4 km au nord de Céret, en direction de Oms, se trouve l’ermitage de Saint-Ferréol, au sommet d’un plateau rocheux, à 300 m d’altitude.
L’ermitage est mentionné pour la première fois en 1235. Erigé au XIIIe siècle par les moines bénédictins de l’abbaye d’Arles-sur-Tech, c’est un petit ensemble de bâtiments entourés de chênes verts et construit dans un style roman assez dépouillé.
Des fragments des reliques de Saint Ferréol et Saint Julien y ont été mis à l’abri et conservés dans des reliquaires qui datent du XVIIIe siècle.
La chapelle est donc un sanctuaire.
Si la première chapelle remonte au milieu du XIIIème siècle, l’ermitage sera plusieurs fois restauré et rebâti.
En 1780, la petite chapelle voyait ses murs tomber de vétusté. On entreprit donc de la relever sur un plan nouveau et plus grand. Deux grandes familles cérétanes, les Ribas et les Companyo, furent les principaux donateurs et artisans de ce nouvel élan donné à la chapelle et à l’ermitage.
A l’intérieur : très beaux retables, statuaire, vitraux, tableaux, peintures murales, confessionnal, tribune.
A noter l’inscription sur le bénitier (en marbre rose de Villefranche) : « Llaurens Cros, fill d’Illa ermita de Sant Ferriol, estat 44 anys esclau a Constantinople, 1705 », qui signifie « Laurent Cros, natif d’Ille, ermite de Saint Ferréol, a été 44 ans esclave à Constantinople, 1705 ».
L’ermitage de Saint-Ferréol offre un panorama s’étendant de la côte au massif du Canigou, entre lesquels se déroule le massif des Albères matérialisant la frontière franco-espagnole, la vallée du Tech et le Bas-Vallespir.
On peut accéder à l’ermitage en voiture bien sûr ou à pied en partant du parking du pont du diable (balade d’une heure trente).